Nous sommes indignés face à ces dangers qu’on nous inflige alors que nous en connaissons les causes. Si le code de l’environnement oblige une dépollution complète des VHU avant broyage, c’est bien pour une question de santé, parce qu’il a été prouvé que les fluides restants se transformaient en particules toxiques lors du broyage. Les relevés du 18 mars faits par la Drire en sont la preuve puisqu’ils ont montré la présence de dioxines et de COV, même si nous n’avons jamais reçu les chiffres officiels. Peut-être vaut-il mieux les dissimuler car non prévus dans l’étude d’impact, ni dans l’étude des dangers, ni dans l’arrêté préfectoral du 17 décembre 2007.
Et que dire de la dépollution de la Seine suite au déversement des résidus ? Rien, pas un mot.
Et les travaux d’aménagement du quai ouest, ont-ils été réalisés ou les eaux de ruissellement vont-elles toujours en Seine ?
La transparence qui nous a été promise est, à l’image de l’entreprise, recouverte de poussières.